MERCI MONSIEUR MACRON... POUR L'ARDOISE

Faire du trading est un métier de professionnels. Or Emmanuel Macron est peut-être un bon banquier d'affaires, un bon Ministre de l'Économie pour le secteur des autocars, mais c'est un très mauvais trader. En effet,  il a fait un coup de trading avec notre argent et a perdu plus d'un milliard d'euros ! 

L'affaire Volkswagen a des répercussions pour l'État français. Et plus particulièrement pour nous les contribuables. Elle nous coûte plus d'un milliard d'euros directement, car l'action Renault a perdu près de 25% en quelques semaines

L'État est actionnaire de Renault à hauteur de 20%. Quand le cours monte, nous gagnons de l'argent ; quand il baisse, nous en perdons. Non, ce qui est anormal et même scandaleux, c'est que notre ministre de l'Économie a fait un coup de trading en avril. Rappelez-vous ! À la veille de l'Assemblée Générale de Renault il avait acheté près de 5% d'actions pour pouvoir peser sur les votes.

L'idée était de s'assurer que la loi Florange ne soit pas bloquée. Cette loi permet aux actionnaires historiques de bénéficier de droits de vote double. Acheter des titres la veille d'une assemblée générale pour peser sur les décisions, c'est une technique utilisée par des fonds très spéculatifs. Si un fonds avait osé faire ça, le gouvernement aurait sûrement hurlé aux ignobles financiers. Mais Macron nous avait dit de ne pas nous inquiéter. Sa bonne idée consistait à acheter les actions quelques jours avant l'AG et de les revendre quelques jours après. On appelle ça en langage de trading un aller-retour rapide ou pire un petit coup rapide.

LA BANQUE EST LA SIDÉRURGIE DE DEMAIN

En 1978, le rapport Nora Minc lançait cette formule choc: la banque est la sidérurgie de demain. Près de 40 ans après, cette vision prophétique semble se réaliser. Hier HSBC a fait une annonce spectaculaire avec une réduction de ses actifs et une réduction de ses effectifs: 50,000 d'ici 2 ans. Le modèle de banque commerciale universelle est sous pression. 

C'est un événement majeur et un signe de plus du défi auquel doivent faire face les grandes banques internationales. Quand Stuart Guilliver, le patron d'HSBC, a pris la direction de la banque en 2010, le modèle était clair : une banque universelle. Une banque présente sur tous les métiers et dans tous les pays. Aujourd'hui, premier revirement dramatique avec la cession des activités en Turquie et au Brésil et le départ d'ici 2 ans de 50,000 personnes, avec un message fort : le recentrage sur l'Asie. La banque court après des niveaux de profitabilité qui ont disparu avec les années.

Comment explique-ton la chute de la profitabilité ? Les banques commerciales sont confrontées à un environnement difficile : la baisse des taux d'intérêt, le poids de la réglementation devenue de plus en plus asphyxiante. Auxquels il faut ajouter le coût des litiges et de la prévention juridique avec les scandales, les amendes et les armées de contrôleurs que les banques doivent maintenir. Les banques, on en parle moins, sont aussi confrontées comme tous les secteurs de l'économie et en particulier de la distribution, à une révolution numérique avec l'émergence du low cost et de nouveaux business models.

Le cours de l'action a pourtant peu réagi à l'annonce. C'est normal. Aux yeux des investisseurs, ce que vient de faire HSBC est nécessaire mais pas suffisant. Ils auraient voulu que la banque se sépare aussi d'une partie de ses activités de banques d'investissement qui sont peu rentables, notamment dans certains pays européens. HSBC a ouvert le bal.  

Mais d'autres banques vont suivre. Les banques sont dans une spirale infernale avec une déflation des revenus et une inflation des coûts. Elles vont devoir se réinventer totalement au risque de connaître le sort des industries lourdes du passé. En 1978 le rapport Minc Nora prévoyait que la banque serait la sidérurgie de demain. Avec près de 40 ans de retard, leur prévision est peut-être en train de se réaliser.

UNE SITUATION ÉTRANGE

Aujourd'hui tout le monde s'accorde ou presque à dire qu'il y a des bulles un peu partout sur les marchés, de la Chine aux Biotechs en passant par les emprunts d'État, mais personne ne prévoit de krach ni même de baisse tant le robinet des banques centrales reste grand ouvert. Le niveau des indices boursiers n'a rien à voir avec les fondamentaux, il est justifié par l'absence d'alternative de placements dans un monde à taux zéro ou négatifs. Tout cela est très malsain mais personne ne veut sauter du TGV des marchés lancé à pleine vitesse car il peut encore rouler des semaines, des mois, voire des années avant de dérailler.

La Mairie d'Ambarès abandonne ses associations

90% ! c'est le pourcentage des associations qui verront leur subvention 2015 baisser voire annuler. Du jamais vu. Les élus PS, EELV, FG et PCF justifient cette coupe par un "l'effort doit être partagé par tous...". 

Dont acte ! je souhaite que ces mêmes élus abandonnent les augmentations accordées au Maire socialiste (+38%) et aux adjoints  (+10%). Je demande que les économies réalisées sur les indemnités (24 000 € environ) soient reversées aux associations. Cela impliquerait une hausse de la dotation globale de 5%.

La cagnotte conjoncturelle

Le dollar s'apprécie face à l'Euro. Ce dernier se déprécie face aux autres monnaies... c'est une bonne nouvelle pour notre économie. Enfin, nous ne subirons plus la loi de l'Euro fort ! ... durant qq temps.

Cette compétitivité impliquera de la croissance. Attention cette dernière compensera uniquement nos carences. Autrement dit, elle restera moyennement faible. Elle entraînera aussi une réduction du déficit public.

L'inflation engendrée de facto par ce phénomène sera contenue par la baisse des matières premières (autre très bonne nouvelle !).

Reste à connaître l'impact de prochain Quantitative Easing de la BCE.

Meilleurs voeux

Je vous souhaite à tous une bonne année 2015. J'espère de tout cœur qu'elle apportera la paix après le drame auquel nous avons assisté ces derniers jours.

La hausse du chômage ne préoccupe pas rééllement nos politiques

Nouvelle hausse du chômage en France. 28 400 chômeurs de plus en octobre. 3 724 000 chômeurs de catégorie A. 5 457 400 chômeurs toutes catégories. Des chiffres terribles, dramatiques, catastrophiques. Et pourtant toujours pas de sentiment d'urgence dans la classe politique. Si une entreprise traversait une crise équivalente, elle se mobiliserait jour et nuit, sans le moindre repos, pour tenter d'échapper à la faillite. Là, les chiffres tombent et le gouvernement les prend comme une fatalité, et l'opposition a la tête à ses élections internes ou à ses congrès. Pas de grenelle de l'emploi, pas de tentative de coalition gauche droite pour une cause qui doit être nationale...

Association EVAL Ensemble Vivons à Ambarès-et-Lagrave

Avec des amis nous avons décidé de créer une association pour rassembler celles et ceux qui veulent dynamiser Ambarès-et-Lagrave. Nous aiderons les porteurs de projets et lancerons de nouvelles manifestations. Nous collaborerons avec le tissu associatif existant qui réalise déjà un travail formidable.

Nous avons décidé de nommer l'association EVAL "Ensemble Vivons à Ambarès-et-Lagrave" car le plus important est de vivre ensemble dans notre ville. De partager des moments de vie. De bouger ensemble.

 

David Poulain

Président de l'association.

2015, une année charnière !

Paul Watzlawick, est la créateur de la systémie. Une approche innovante de la psychologie basée sur l'amélioration de l'interaction, du lien. Dans un de ses ouvrages, il parlait de "la prédiction qui se réalise d'elle même". A force de croire en quelque chose, cela fini par se réaliser. Par exemple, croire en l'astrologie implique un mécanisme psychologique qui renforce l'interprétation du résultat parfois en dehors de toute logique. En économie aussi, on retrouve ce processus. Une croyance existe : il y a une crise importante environ tous les 7 ans. Comme une purge nécessaire et régulière.

1973 : le 1er choc pétrolier

1980 : le second choc

1987 : énorme correction boursière

1994 : crise immobilière et conséquences de la guerre du Golfe

2001 : explosion de la bulle internet

2008 : la crise des subprimes

2015 : la crise des dettes des États ?

Tous les éléments sont unis pour qu'une crise surgisse en 2015. Des taux historiquement bas pour des états trop endettés, de plus en plus de guerres de basse intensité, un catastrophisme plus médiatique que réel, un réchauffement climatique, des inégalités importantes, une baisse de l'influence des États Unis, la montée des extrêmes.... Et un gouvernement de nuls ... Et une opposition nulle.

La psychologie collective est prête à vivre un drame. La prédiction peut se réaliser. Alors que la situation n'est si difficile à vivre comparée à celles d'avant guerre.

 

Karl Marx disait "l'histoire se répète car elle a toujours plus d'imagination que l'Homme". Espérons qu'il se trompe... 2015 sera l'année de vérité. Personnellement je reste optimiste mais prudent.

Pourquoi Michel Héritié ferme t-il notre piscine ?

Depuis 2004 et sa nomination en tant que Maire, Michel Héritié, démonte la politique de son prédécesseur, Henri Houdebert.

Il multiplie les projets ambitieux dans le seul but de marquer notre ville de son empreinte. Une fuite en avant mégalo pour assouvir un certain manque de confiance en lui. Pour arriver à ses fins, il s'entoure d'adjoints de plus en plus incompétents. Le ciment de cette équipe est l'argent. Il paye ! Ils se taisent ! J'ai combattu cette logique. Mon engagement politique n'est pas l'argent car cela me coute beaucoup. Je veux participer au sauvetage de mon pays. Montrer que faire de la politique n'est pas incompatible avec la bonne gestion et l'honnêteté. Ces valeurs sont un frein ! C’est le malheur de notre époque. J'ai payé le prix fort ! Je ne le regrette pas.

Les conséquences négatives de cette fuite en avant sont apparues en 2009 : dérapage important des charges de personnel, déficit abyssal de la salle évasion, grèves à répétition, hausses record des impôts locaux, vente du patrimoine de la ville...

En 2013, notre ville a connu un déficit de 330 000 €. Du jamais vu ! La Mairie a de plus en plus de mal à emprunter. Pour éviter le KO, Michel Héritié est obligé de fermer la piscine municipale.

Il fait le coup de la panne. Qui peut croire qu'une simple fuite des canalisations entraîne de facto une fermeture de la piscine ? Sa réparation serait de 700 000 € environ, soit un remboursement de 50 000 € par an si la Commune faisait appelle à un crédit sur 13 ans ! Soit 0,75% des impôts collectés. Autrement dit, il suffisait d'augmenter les impôts de la ville de 1% pour réaliser ces travaux. Pour rappel, le budget de fonctionnement annuel de la ville est de 15 millions d'euros environ. C'est dire la facilité de trouver cette somme. A titre de comparaison, la partie de rémunération du Maire au-dessus de la strate (+38%), celle de ses adjoints et le membre supplémentaire du cabinet du Maire coutent  au moins 50 000 € par an. Autrement dit, si Michel Héritié et ses adjoints étaient payés normalement sans renforcement du cabinet, la hausse d'impôts ne serait pas nécessaire !

Alors pourquoi ferme t'il la piscine ? Pour renflouer le déficit de la ville qu'il a lui-même orchestré. La piscine actuelle connait un déficit de 500 000 € par an. Après travaux ce même déficit tomberait à 250 000 € par an environ. Trop ! Car 63% de notre budget est dédié aux charges de personnel (la norme est 50% !), 10% à la dette, 4% au gouffre de l'espace évasion, il reste à peine 23% pour le reste dont 3,5% pour la piscine.

Michel Héritié et son équipe sont bien responsables de la fermeture de la piscine. Ils doivent quitter leurs fonctions. Ils ont fait assez de dégâts comme cela.

Le french paradoxe !

Toujours plus bas ! La faiblesse des taux consentis par les marchés pour prêter à la France a de quoi impressionner au vu du marasme économique dans lequel l’hexagone n’arrive pas à s’extirper.

Paris vient en effet de placer plusieurs milliards d’euros, à des taux historiquement bas.

Quelle que soit la maturité, force est de constater que les coûts d'emprunt tombent à des points bas records pour cette adjudication. Pourtant, aucune bonne nouvelle ne vient légitimer cet engouement pour la dette française. Croissance en berne, chômage qui augmente inexorablement, inflation désespérément basse…A ce triste constat s’ajoute, un secret de polichinelle : La France n’atteindra pas ses objectifs de réduction des déficits cette année.

Mieux encore, le Ministre des Finances Michel Sapin a admis que l'objectif de réaliser 21 milliards d'économies dans les dépenses publiques en 2015 risquait d'être revu à la baisse, en raison d'une inflation trop faible. Un aveu d’impuissance face à la faiblesse de l’inflation à trois semaines de la présentation du projet de budget pour 2015.

Et pourtant, au vu des taux exigés par les investisseurs, les marchés ont une confiance aveugle dans la qualité de signature de la France. Tout simplement parce que ce n’est pas l’état de santé de l’économie française qui détermine les couts d’emprunts mais la politique menée par la BCE, et surtout l’espoir qu’elle procède à un assouplissement quantitatif en rachetant par exemple de la dette publique qui alimente cette frénésie d’achat.

D’ailleurs, la France n’est pas le seul pays à profiter des couts d’emprunts aussi bas. L’Allemagne, mais aussi les Pays-Bas ou encore l’Italie ont vu leurs rendements à deux ans passer en territoire négatif à la veille de la réunion de la BCE. En clair, les investisseurs sont prêts à payer une prime pour détenir de la dette souveraine européenne. A moins d’avoir une confiance aveugle dans la zone euro, c’est bien la traduction d’une anticipation d’un QE à l’américaine sur laquelle le marché spécule.

Montebourg ou le faux rebelle de la République !

On pensait qu'il y avait déjà un programme économique. Ou plutôt deux. Celui de François Hollande et celui de Manuel Valls. En voilà un troisième, différent. Celui de Montebourg. Un programme qui ne sera bien sûr pas impliqué mais qu'importe: le but est de se faire remarquer pour la campagne des primaires de 2017, le seul sujet qui intéresse "nos" leaders politiques.

Il est temps de s'occuper du chômage !

On ne peut continuer à regarder le chômage exploser sans rien faire. 24,800 chômeurs de plus en Mai. Plus de 5 millions de chômeurs toutes catégories. 500 chômeurs par jour de plus depuis le début d'année. Et pendant ce temps les politiques de tous bords ne pensent qu'à leur carrière. L'heure n'est plus aux mesurettes mais à un véritable état d'urgence sur l'emploi.

Les chiffres du chômage sont désastreux. Dramatiques. Et un constat insupportable : malgré la gravité extrême de la situation, on ne sent toujours pas de mobilisation politique. Cela fait des mois que l'on aurait dû déclarer un véritable état d'urgence en matière d'emplois et y consacrer toutes les énergies. On attend encore et toujours le pacte de responsabilité. Mais c’est le problème. On n’a plus le temps d’attendre. Chaque jour qui passe est un pas de plus vers le précipice.

Et pendant ce temps on a l’impression que le gouvernement, la majorité ou ce qu’il en reste et l’opposition ne pensent qu’aux élections de 2017 en priant pour que la situation s’améliore par miracle d’ici là. Il n’y a pas de solution miracle au problème de l’emploi. Mais ce qui tue l’emploi c’est l’immobilisme et les mesures absurdes. Le ministre de l’économie a passé les trois derniers mois sur le dossier Alstom pour son image politique, l’ancienne ministre du logement a détruit le secteur mais on l’a laissée faire pour des questions d’alliance politique...   Les députés se sont mobilisés jours et nuits pour le mariage pour tous. Il est temps qu’ils se mobilisent enfin pour l’emploi, en pensant aux 5 millions de chômeurs et pas à leur poste en 2017.

Michel Héritié devra démissioner s'il ferme la piscine municipale

Le chantage proposé par Michel Héritié est inacceptable. Il nous fait le coup de la panne. Sa véritable motivation est de fermer la piscine. La Mairie n' a plus les moyens de la financer. Michel Héritié, Maire depuis 10 ans a détruit la santé financière de notre ville. La piscine en est une nouvelle victime. En outre, Michel Héritié parle des élus qui ont pris cette décision. Il ment ! il l'a prise seul avec ses adjoints. Nous ne sommes pas d'accord avec lui. Il devra donner sa démission en cas de fermeture de la piscine.

Ému par la mobilisation

Hier soir j'ai été ému par les larmes des parents et de leurs enfants.  Ils venaient d'apprendre la fermeture de la piscine. Ces visages ont bouleversé mon sommeil. Il s'agit du pire moment de ma vie d'élu. 

J'ai aussi été bouleversé par la chaîne humaine réalisée durant la réunion des élus. Mais choqué par l'indifférence du Maire et les ricanements des élus de son groupe. Ils n'ont pas de cœur. Plusieurs d'entres eux ont indiqué la nécessaire fermeture de cette piscine pour des raisons financières. Nous étions face à un mur. Le Maire et ses adjoints nous invoquaient la panne comme prétexte. 

La réalité est tout autre. La ville est au bord du KO financier. La fermeture de la piscine permettrait d’économiser 500 000 E par an au moment où elle connait un déficit de  330 000 E. 

Autrement dit, le Maire en place depuis 10 ans a détruit la santé financière de notre ville.